Le guide pour bien choisir le meilleur canapé 2022

Composition d’un canapé : ce qu’il faut savoir

canapé tissu

Lors de l’acquisition d’un canapé, on s’intéresse beaucoup plus à son confort, sa forme, sa taille et à son revêtement. Rare sont ceux qui cherchent à vérifier la composition d’un canapé. En effet ces informations se retrouvent sur les fiches techniques des fabricants. Découvrez dans cet article les éléments à savoir sur les dessous du canapé.

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La composition d’un canapé 

Le dessous de canapé comprend quatre éléments indispensables :
– Une structure qui constitue l’élément porteur rigide. Il est encore appelé le squelette du canapé.
– Une suspension qui permet l’enfoncement dans le siège.
– Un rembourrage qui sert d’amortissement et de répartition des masses. Pour assurer le confort, on le complète avec une couverture.
– Un revêtement pour le protéger et l’embellir afin de procurer un agréable contact avec l’utilisateur.

La structure d’un canapé 

Notez que le dessous de canapé est en premier lieu un grand caisson qu’on peut assembler de deux façons.

Les structures avec bois apparent 

Habituellement, les canapés à l’instar des siège de style sont assemblés en « fût cadré ». Autrement dit, la structure, constituée de pièces en bois massif comme le chêne, le merisier ou le hêtre est associée en tenons/mortaises et tourillons collés.

Consultez notre rubrique canapé écologique

Les structures recouvertes 

Il est évident que vous aimerez savoir comment sont confectionnés vos canapés contemporains. Ce n’est pas compliqué, ils sont faits d’une structure en panneaux dérivés de bois, assemblés par agrafage (ou agrafage et collage) avec des tasseaux de bois massif. Souvent, ces panneaux sont de 15 mm et en contreplaqués pour les canapés haut de gamme. Pour les autres, ce sont des panneaux de particule et OSB. En ce qui concerne les pièces de structures supportant la suspension, l’idéal est le hêtre car comparer au sapin il est plus résistant à l’arrachage. Notez qu’on peut avoir une structure de base en métallique notamment si le canapé a des fonctions relax.

La suspension d’un canapé 

On distingue deux types de suspension. La suspension de l’assise du canapé est en fait camouflée par une toile :

Suspension à effet positif

Cette suspension est enfoncée au-dessus de son niveau de fixation. Elle permet de créer des formes de canapés bombées et creuses et de bâtir des devantures à soufflet. Elle est constituée de ressorts à arc du type No Sag. Ces fils sont de forme sinusoïdale. Ils sont fixés en largeur à la structure du canapé avec des clips de plastique ou de métal. C’est la suspension idéale à choisir si vous désirez un canapé durable dans le temps. Notez que les ressorts tapissier ou bi-coniques ou les ressorts plats suspendus sont moins bon.

Suspension à effet négatif

Pour permettre l’enfoncement en dessous du niveau de fixation, ces suspensions à surfaces planes sont fixées sur un cadre. Elles sont essentiellement des sangles élastiques, des bandes textiles de 5 à 6 cm de large, tendues puis agrafées (en épi et non en ligne, c’est primordiale pour la solidité !) sur le cadre de suspension. Les sangles sont montées de façon entrecroisée. Toutefois, leurs propriétés élastiques diminuent au cours du temps comparativement aux ressorts.
En effet, c’est l’unique technique pour les canapés d’angles puisqu’il n’est pas probable de fixer des ressort au niveau de l’angle.

Suspension de dossier

Quant au dossier, on lui applique peu de pression. Ainsi, sa suspension est effectuée en sangles élastiques ou dans un support fixe (panneau à base de bois).

Rembourrage et enrobage d’un canapé

L’assise et le dossier sont garnis de mousse moulée ou découpée, de plumes… afin d’assurer le confort.

Rembourrage mousse

On conseille de la mousse polyuréthane (PU) d’une densité de 30 à 35 kg/m³ sur l’assise et 20 à 25 kg/m³ sur le dossier. L’exigence est forte en assise qu’en dossier.
Il y a aussi la mousse PU HR, c’est-à-dire « Haute Résilience ». C’est une mousse de qualité supérieure avec une densité de plus de 40 kg/m³. On le retrouve dans des sièges de haute gamme.
Néanmoins, la mousse polyéther de qualité inférieure est plus utilisé pour envelopper la structure et adoucir ses angles saillants. Ainsi, on crée ce qu’on appelle la « mise en blanc ». On peut utiliser aussi de la ouate (nappe polyester) pour le réaliser. Afin que le canapé soit douillet au contact et d’un aspect bombé flatteur, la mousse de garnissage est enrobée de ouate (Dacron = fibres polyester pleines, Qualofill = fibres polyester creuses) à la densité minimale de 200 g/m². Très souvent, les coussins sont composés de flocons de mousse.

Rembourrage plume

La technique est la même ! Un cœur de mousse pour le soutien, des plumes pour l’accueil. On peut avoir même du vrai duvet. Aujourd’hui, les coussins sont si bien séparés que le duvet ou la ouate qui se comprimaient auparavant restent mieux en place.

La densité et la portance d’un canapé

Vous avez peut être constaté que sur les fiches techniques les mousses sont indiquées avec des valeurs en kg/m3 qui donnent leur densité. Toutefois, vous pouvez retrouver aussi une autre valeur exprimée en kPa (kilopascal), elle varie entre 1,8 à 4. Il s’agit de la portance ! Plus la valeur de la portance s’accroît plus la mousse est dure. Même si la densité de la mousse est nécessaire pour le choix d’un canapé, la portance l’est moins bien qu’elle soit importante en literie.

Consultez notre guide d’infos sur les canapés

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